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A Cuba le regard des autres révèle rarement un
jugement, là bàs les gros, les maigres, les vieux, les jeunes peu importent.
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La propagande officielle relate qu’il n’y aurait
pas de racisme, cependant, de fait, il existe quand même : il y a moins de
noirs aux postes de commande et plus de pauvres chez les personnes de couleur.
Géographiquement le sud est plus pauvre que le nord, les plantations de bananes
nombreuses dans le sud comptent une majorité de personnes de couleur
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Cependant, il ne s’agit pas d’un racisme
exacerbé comme on peut le ressentir en Martinique ou Guadeloupe où il s’agit d’un
racisme anti-blancs, et surtout beaucoup moins qu’en Europe.
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Ce que j’ai pu voir ou entendre après avoir vécu
tant au nord qu’au sud pendant trois années de séjour suivies de nombreux
voyages c’est une impression générale sur les noirs à qui on attribue les actes
de delinquance, notamment les vols, mais il est impossible d’en savoir plus,
car les journaux muselés par le pouvoir n’en parlent pas, il n’y ait établie
aucune statistique, et aucun fait divers n’est publié.
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Malgré tout, le vrai problème dans l’île n’est
pas le relationnel entre les êtres, mais plutôt le manque d’argent et le désir
de voyager
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