Mon Bouquin sur Cuba

Extrait de "La Trampa- Amours cubaines"

 "Les femmes cubaines sont parmi les plus belles femmes du monde, dans ce pays le brassage des populations et le métissage ont donné des créatures à la peau douce et fine, aux traits réguliers, aux formes sensuelles et gracieuses.
François aimait ces femmes, et elles le lui rendaient bien, il aimait leur présence, la façon bien particulière qu'elles avaient de se laisser aborder et le plaisir qu'elles prenaient à faire l'amour.
C'est vrai que nombre d'entre elles étaient volages et butineuses, ceci étant dû à leurs conditions de vie, il fallait savoir en tirer son parti et se contenter de relations sexuelles épisodiques mais pleines. Mais voilà, François en voulait plus, il en fera la triste expérience dans ce pays où toute erreur se paie au centuple...

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La trampa en espagnol veut dire : la ruse, l’arnaque…

Lorsqu’un étranger veut sortir des sentiers balisés de la vie à Cuba il y est confronté frequemment dans tous les actes quotidiens. Pour vivre à Cuba et revendiquer un minimum de liberté il faut accepter d’effectuer un veritable parcours du combattant, faire face aux interdits que supportent avec flegme le cubain lambda.

Interdits pour choisir librement son lieu de residence, ses moyens de locomotion, ses amours…

Ce livre est la compilation de plusieurs récits, de confidences faites par des expatriés. Toussaint Sbreccia a recueilli ces histoires et en a fait une relation fidèle qui rappelera ce pays à  qui l’a visité et ouvrira les yeux de ceux qui desireraient s’y hasarder…

 Extraits

 Les paysages de l’Oriente sont parmi les plus beaux de l’île et l’extrême sud participe à cette beauté, dans les derniers kilomètres une loma sauvage recouverte d’arbres fruitiers, de mameyiers, de goyaviers offre une luxuriance originelle rare aux caraïbes, et à son sommet la route découvre la mer dans le lointain en des couleurs d’un bleu intense encadré par la verdure des arbres dans une chaleur humide…)

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Le soir, ils louèrent une chambre dans une casa particular au bord du malecon de Baracoa, un village idyllique, un coin de terre caraïbe où Christophe Colomb première victime de la trampa locale crut aborder la Chine. La mulâtre lui dévoila son corps et le couvrit de caresses, malheureusement pour lui, cette nuit là, l’émotion trop forte, le désir  exacerbé, il se révéla un  piètre amant. Prévenante elle s’occupa de lui avec patience lui promettant des jours meilleurs. Le fait de ne pas l’avoir possédée pleinement avait attisé son interêt pour elle, il la voulait soumise et conquise…)

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L’eau ruisselait sur ses cheveux frisés et la beignait tout entière transperçant ses vêtements légers sans qu’elle n’en ait conscience. Elle était concentrée sur le jeu et ne prêtait pas attention aux regards, sa beauté attirant la curiosité des rares spectateurs. Et notamment de l’un d’entre eux, plus attentif que les autres. Elle ne l’avait pas remarqué mais son ex était là, tout proche, un rictus de haine à la bouche. Il avait pris plus d’un trago ce jour là, la boisson et la rage accentuaient son envie d’elle. Cela faisait un long moment qu’il assistait à la scène. Il mâchouillait ses lèvres et triturait sa moustache en silence, les yeux fixes. 

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