La lumière l'avait attirée, elle
n'avait vu qu'elle, jaune, scintillante dans le noir ambiant.C'était comme un
phare, la certitude d'une orgie.
Elle avait perdu énormément de temps à parcourir les distances, malgré sa jeunesse, et cela avait aiguisé sa faim. Elle savait d'instinct qu'elle devait s'économiser, mais ce soir, après tous ces élans, c'était peine perdue. Au bout de 500 mètres, elle l'avait sentie, là, au creux de l'abdomen. L'appel de la nature la remplissait entièrement, elle devait se gaver pour gaver ses enfants. Personne ne le lui avait appris, mais elle en avait la certitude. Elle se frotta la tête de contentement, elle ne pouvait en douter elle trouverait la source des délices...
Elle avait perdu énormément de temps à parcourir les distances, malgré sa jeunesse, et cela avait aiguisé sa faim. Elle savait d'instinct qu'elle devait s'économiser, mais ce soir, après tous ces élans, c'était peine perdue. Au bout de 500 mètres, elle l'avait sentie, là, au creux de l'abdomen. L'appel de la nature la remplissait entièrement, elle devait se gaver pour gaver ses enfants. Personne ne le lui avait appris, mais elle en avait la certitude. Elle se frotta la tête de contentement, elle ne pouvait en douter elle trouverait la source des délices...
Elle adorait le contact des poils sur sa tête, à chaque fois cela lui donnait
comme des frissons, il faut dire qu'elle était douce. C'est ce qui lui avait
plu à Lui ce gros nigaud, qui l'avait quittée sans trop se soucier de rien.
Elle faillit perdre l'équilibre, troublée par cette pensée...
Elle
était arrivée près de l’entrée, la porte par chance était ouverte. Elle
s’arrêta net…Une odeur particulière la pénétra, elle palpa l’air avec frénésie,
pas de doute c’était du dioxyde de carbone révélateur d’une présence. Elle le
lisait comme un livre, ce gaz inodore pour des milliards de personnes n’avait
aucun secret pour elle. Elle s’en lécha les babines, enfin, façon de parler.
En même temps qu’elle recevait ce signal, elle continuait à revoir la scène de sa rencontre quelques heures plus tôt. Cela s’était passé en discothèque, dans la chaleur et le jeu des spots. Ils étaient nombreux dans cette salle ressemblant à un délicieux sauna, elle était prête. Elle était venue pour cela. Elle savait que sa vie future allait se jouer là, dans ce lieu, dans la sueur et le bruit. Ils étaient plusieurs à roder autour d’elle, elle avait décidé de ne pas choisir. Elle se donnerait au plus viril, elle était consentante, à eux de jouer.
Il l’avait abordée et tout de suite caressée, elle l’avait laissé faire, et sans autre préambule il l’avait possédée sauvagement…
En même temps qu’elle recevait ce signal, elle continuait à revoir la scène de sa rencontre quelques heures plus tôt. Cela s’était passé en discothèque, dans la chaleur et le jeu des spots. Ils étaient nombreux dans cette salle ressemblant à un délicieux sauna, elle était prête. Elle était venue pour cela. Elle savait que sa vie future allait se jouer là, dans ce lieu, dans la sueur et le bruit. Ils étaient plusieurs à roder autour d’elle, elle avait décidé de ne pas choisir. Elle se donnerait au plus viril, elle était consentante, à eux de jouer.
Il l’avait abordée et tout de suite caressée, elle l’avait laissé faire, et sans autre préambule il l’avait possédée sauvagement…
Il
avait été plus rapide que les autres, mais surtout il s'était avéré trés viril
et fort à la faire se pâmer. Et cet idiot avait disparu aussi promptement qu'il
était apparu. Elle s'était retrouvée en partie rassasiée, pleine de l'Autre et
maintenant affamée...
Elle avait repris ses esprits et franchit le seuil. A l'odeur s'était jointe le son, elle le détecta la porte franchie. Un bruit sourd, régulier, ronronnant avec par moment des tremolos et des soupirs comme une musique campagnarde par un bel après midi d'été dans les champs...Il ronflait, elle en était sure. Elle se mit à rechercher sa presence en explorant rapidement quelques pièces. Elle n'eut pas à aller loin, dans la salle à manger face à la cheminée éteinte, sur un vieux sofa il etait affalé là, les yeux clos, ce vieux musicien. Elle évita de faire du bruit, elle était fière de son odorat infaillible...Si elle avait pu sourire, elle l'aurait fait...
Elle avait repris ses esprits et franchit le seuil. A l'odeur s'était jointe le son, elle le détecta la porte franchie. Un bruit sourd, régulier, ronronnant avec par moment des tremolos et des soupirs comme une musique campagnarde par un bel après midi d'été dans les champs...Il ronflait, elle en était sure. Elle se mit à rechercher sa presence en explorant rapidement quelques pièces. Elle n'eut pas à aller loin, dans la salle à manger face à la cheminée éteinte, sur un vieux sofa il etait affalé là, les yeux clos, ce vieux musicien. Elle évita de faire du bruit, elle était fière de son odorat infaillible...Si elle avait pu sourire, elle l'aurait fait...
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