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lundi 18 juin 2012

Forbidden Voices

Elle demandait seulement d’avoir les mêmes droits qu’un homme dans son pays. Elle a fait de la technologie un porte-voix pour dénoncer ces lois qui en Iran la laissent sans défense et désavantagée par rapport aux hommes. Blogueuse et féministe, Farnaz Seifi s’est exilée en Argentine après avoir été arrêtée et menacée plusieurs fois sur la terre qui la vit naître. Elle a dû se mettre à écrire sous un pseudonyme face aux pressions croissantes dont sa famille a été victime. Le drame qu’elle vit est millénaire, mais elle sait que l’absurde peut se terminer un jour  et cesser subitement. Ce petit espoir l’a conduite à ne pas se résigner et à intégrer le mouvement « Changement pour l’égalité », créé par une vingtaine d’activistes. Elle utilise le clavier pour arrêter les coups, les réseaux sociaux comme moyen de dénonciation des outrages que tellement de femmes n’osent pas raconter.


De son côté, c’est l’amour qui soutient Zeng Jinyan. Cette affection qui l’unit à Hu Jia, le célèbre défenseur des droits de l’homme en Chine. Son mari a systématiquement dénoncé la maltraitance des malades du SIDA et les dommages provoqués par le milieu ambiant dans un pays où un parti unique impose une  version unique de la réalité. Zeng a raconté sur Internet les moments les plus difficiles de ses années récentes, la détention et la prison de son mari, les longues journées de réclusion à  domicile, auxquelles elle a été elle-même soumise avec son bébé, et les tendres embrassades au retour de son mari lorsqu’il a  été libéré. Curieux paradoxes ceux qu’apporte la technologie : on l’empêchait de sortir de chez elle et pourtant le cyberspace réduisait les distances entre elle et ses lecteurs.
On m’a placée, moi aussi, entre ces deux femmes admirables, dans un documentaire qui analyse l’utilisation des nouveaux media de communication comme arme contre la censure. Sous le titre « forbidden Voices », la réalisatrice suisse Barbara Miller a réuni des images, des interviews et des scènes domestiques qui viennent compléter la personne humaine qu’il y a derrière un compte Twitter, celle dont la présence virtuelle est beaucoup plus libre que la réelle. De sorte qu’il s’agit bien de l’histoire de quatre femmes, trois d’entre elles désireuses de trouver respect et espace dans leurs sociétés respectives et une quatrième, l’auteur du film, qui équipée d’un objectif et de beaucoup de patience, exprime visuellement sa propre rébellion.
Traduit par Jean-Claude MAROUBY

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