Par Leonardo Padura Fuentes
Il apparaît clairement que le rapport entre les Cubains et le reggaeton soit immuable. Il n’est pas étrange de voir un genre musical s’approprier les passions des personnes et de la rue à Cuba. La culture cubaine est en effet bercer de musiques, de chants et de danses. Ce sont les principaux moyens d’expressions d’une population rythmée depuis sa plus tendre enfance par la musique.
Depuis le XIXème siècle, les villes et villages cubains ont canalisé leur joie, leurs peines et leur façon de sentir la vie à travers la musique. Celle-ci est la colonne vertébrale de la culture cubaine. En l’étudiant de près, on pourrait y trouver une chronique vivante du pays depuis ses origines jusqu’à nos jours.
Le reggaeton est né à l'origine dans les îles voisines de Porto Rico. Il est apparu à Cuba et dans d’autres pays de culture hispanique par la suite. Il est un mélange subtil entre le rap et le hip hop américain. Les deux genres musicaux sont d’origine urbaine et ont été appropriés majoritairement par les afro-américains. Avant d’être absorbées par l’industrie musicale, ces musiques ont été un moyen d’expression alternatif dans des sociétés stratifiées et culturellement conservatrices. Pour devenir l’actuel reggaeton cubain, cette musique a été transformée rythmiquement avec l’ajout de bases musicales latines et le côté marginal du genre a été renforcé pour refléter les travers de la société cubaine : la culture du machisme, la drogue et la violence urbaine. L’expression scénique de ce genre musical est aussi très importante : les vêtements, la gestualité et l’agressivité plus ou moins feinte des interprètes.
L’arrivée à Cuba de ce nouveau moyen d’expression à travers la musique a rapidement convaincu un large public. Les musiciens ont apprécié l’authenticité de la musique et le succès populaire qu’elle rencontre.
Il apparaît clairement que le rapport entre les Cubains et le reggaeton soit immuable. Il n’est pas étrange de voir un genre musical s’approprier les passions des personnes et de la rue à Cuba. La culture cubaine est en effet bercer de musiques, de chants et de danses. Ce sont les principaux moyens d’expressions d’une population rythmée depuis sa plus tendre enfance par la musique.
Depuis le XIXème siècle, les villes et villages cubains ont canalisé leur joie, leurs peines et leur façon de sentir la vie à travers la musique. Celle-ci est la colonne vertébrale de la culture cubaine. En l’étudiant de près, on pourrait y trouver une chronique vivante du pays depuis ses origines jusqu’à nos jours.
L'origine du reggaeton
Le reggaeton est né à l'origine dans les îles voisines de Porto Rico. Il est apparu à Cuba et dans d’autres pays de culture hispanique par la suite. Il est un mélange subtil entre le rap et le hip hop américain. Les deux genres musicaux sont d’origine urbaine et ont été appropriés majoritairement par les afro-américains. Avant d’être absorbées par l’industrie musicale, ces musiques ont été un moyen d’expression alternatif dans des sociétés stratifiées et culturellement conservatrices. Pour devenir l’actuel reggaeton cubain, cette musique a été transformée rythmiquement avec l’ajout de bases musicales latines et le côté marginal du genre a été renforcé pour refléter les travers de la société cubaine : la culture du machisme, la drogue et la violence urbaine. L’expression scénique de ce genre musical est aussi très importante : les vêtements, la gestualité et l’agressivité plus ou moins feinte des interprètes.
L’arrivée à Cuba de ce nouveau moyen d’expression à travers la musique a rapidement convaincu un large public. Les musiciens ont apprécié l’authenticité de la musique et le succès populaire qu’elle rencontre.
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