Le « marais » de Grand-Pré et les sites archéologiques, situés dans la
partie méridionale de la baie Minas en Nouvelle-écosse, constituent un
paysage culturel qui témoigne du développement de la poldérisation
agricole réalisée – à base de digues et d’aboiteaux (buses de bois pour
l’évacuation des eaux) – par les Acadiens au xviie siècle et
poursuivie par les Planters et les habitants actuels. L’endroit – marqué
par une amplitude des marées parmi les plus fortes au monde : 11,6
mètres en moyenne – est aussi un lieu mémoriel et symbolique majeur pour
les Acadiens dont la déportation, à partir de 1755, est connue comme le
Grand Dérangement.
Sur 1 300 hectares, le paysage culturel comprend un polder agricole étendu et des éléments archéologiques des villes de Grand Pré, fondée par les Acadiens, et de Hortonville, bâtie par leurs successeurs anglais. Le paysage constitue un exemple exceptionnel de l’adaptation des premiers colons européens aux conditions de la côte atlantique nord-américaine.
Sur 1 300 hectares, le paysage culturel comprend un polder agricole étendu et des éléments archéologiques des villes de Grand Pré, fondée par les Acadiens, et de Hortonville, bâtie par leurs successeurs anglais. Le paysage constitue un exemple exceptionnel de l’adaptation des premiers colons européens aux conditions de la côte atlantique nord-américaine.
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