Le premier navire transportant du matériel humanitaire des États-Unis
est arrivé vendredi au port de La Havane, dans le cadre d'une liaison
qui devrait devenir hebdomadaire, pour la première fois depuis le début
de l'embargo américain contre Cuba décrété en 1962. Parti mercredi
après-midi de Miami, le cargo est chargé de matériels destinés à des
groupes caritatifs, humanitaires ou religieux, mais aussi à "des
familles de personnes vivant à Cuba", selon un porte-parole de
l'International Port Corp, la compagnie américaine qui a organisé le
transport.
International Port Corp a annoncé que cette liaison serait désormais hebdomadaire, avec un navire partant de Miami tous les mercredis pour ce voyage d'environ 16 heures jusqu'à La Havane. Le petit cargo Ana Cecilia, d'une capacité de 16 conteneurs, est entré dans la baie de La Havane peu après 7 heures (11 heures GMT), ont constaté des journalistes de l'Agence France-Presse, avoir avoir été retardé en mer 24 heures pour des raisons administratives. "De là, l'équipage décharge tout sans débarquer et le bateau repart vide vers Miami", a souligné le porte-parole de la compagnie, Leonardo Sanchez-Adega.
La société, qui doit se plier à l'embargo total décrété contre Cuba en février 1962 par le président américain John F. Kennedy et sévèrement renforcé par la suite, a précisé avoir obtenu un permis spécial des autorités américaines. Depuis 1992, l'embargo américain contre Cuba est condamné chaque année par l'Assemblée générale des Nations unies à une majorité écrasante : en septembre 2011, 186 pays ont condamné le blocus, contre 2 voix pour (États-Unis et Israël) et 3 abstentions (îles Marshall, Micronésie et Palau).
International Port Corp a annoncé que cette liaison serait désormais hebdomadaire, avec un navire partant de Miami tous les mercredis pour ce voyage d'environ 16 heures jusqu'à La Havane. Le petit cargo Ana Cecilia, d'une capacité de 16 conteneurs, est entré dans la baie de La Havane peu après 7 heures (11 heures GMT), ont constaté des journalistes de l'Agence France-Presse, avoir avoir été retardé en mer 24 heures pour des raisons administratives. "De là, l'équipage décharge tout sans débarquer et le bateau repart vide vers Miami", a souligné le porte-parole de la compagnie, Leonardo Sanchez-Adega.
La société, qui doit se plier à l'embargo total décrété contre Cuba en février 1962 par le président américain John F. Kennedy et sévèrement renforcé par la suite, a précisé avoir obtenu un permis spécial des autorités américaines. Depuis 1992, l'embargo américain contre Cuba est condamné chaque année par l'Assemblée générale des Nations unies à une majorité écrasante : en septembre 2011, 186 pays ont condamné le blocus, contre 2 voix pour (États-Unis et Israël) et 3 abstentions (îles Marshall, Micronésie et Palau).
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