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samedi 21 janvier 2012

Piaf, de Paris au Montmartre de La Havane

Edith Piaf, le moineau de Paris visita La Havane en janvier 1957, elle arriva au moment où la capitale se trouvait à son zénith musical, sous le signe du cha cha chá, dominé par les orchestres América, Jorrín, Aragón, Sensación et Neno González. Mais aussi : Benny Moré, Riverside, Los Hermanos Castro, Chapottín y sus Estrellas, El Casino et La Sonora Matancera.
Elle arrive à La Havane durant l'hiver, au début de l'année 1957, pour se présenter, du 25 janvier jusqu'au 7 février, sur la scène du Cabaret Montmartre de la rue O entre les rues 23 et 25, dans le quartier aristocratique du Vedado, zone de grands immeubles, d'hôtels de luxe, cabarets, théâtres, cinémas, restaurants, la zone dorée de la capitale.


Le journaliste Orlando Quiroga qui a écrit longtemps pour la section La farándula de la revue Bohemia, se souvient de la visite de la dame française. « Durant la répétition au Cabaret Montmartre qui eut lieu l'après- midi, personne ne la reconnaissait, incroyable ! Cette petite femme aux cheveux bouclés était prise pour une collaboratrice, elle donnait des instructions, en français, pour la situation des lumières. Les "éclairagistes'' du cabaret paraissaient désespérés, elle voulait des lumières blanches et rien de plus.
La presse la refléta ainsi :

« Edith Piaf crée une fièvre passionnelle d'admiration et de sympathie » (Show)

« Elle chante vêtue de noir, sans bijoux. Chaussée de souliers sans talon ». (Bohemia)

Le grand public a pu connaître l'art de Piaf au travers de la télévision, lors des deux présentations du programme Jueves de Partagás, l'un des plus regardé du pays.

Tous les téléspectateurs ne purent déchiffrer le style si réaliste de Piaf. Habitués à l'esthétique de chanteuses comme Myrta Silva, Xiomara Alfaro, Marta Pérez, Paulina Álvarez, Olga Chorens. Piaf était autre chose, une chanteuse plus primitive, rustique, authentique, frappée par une vie tragique paraphée par la drogue, la mort de deux de ses conjoints. Logiquement, si cette femme n'avait pas tant souffert, elle n'aurait sans doute pas créé un art si poignant ; elle-même l'a ainsi résumé à la fin de sa vie :

« L'amour m'a tout donné, la tragédie, la joie, la douleur, le déchirement interne ».

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