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lundi 24 janvier 2011

La Longue Marche de Bernard Ollivier


C’était il y a dix ans : un homme de soixante ans, qui sort de l’épreuve d’un deuil, qui arrive au terme de sa vie professionnelle. Il a couru des marathons, mais c’était il y a longtemps. La marche le rééquilibre. Penser se fait autrement : je ne suis pas assez marcheur pour redire ce qu’il analyse de ce rapport, qui est aussi de rythme et d’abandon, de ralenti, et de ces molécules que l’organisme délivre aux sportifs dans l’effort.
Il décide, très simplement et naturellement, de refaire à pied cette mythique route de la soie. Et qu’importent la fermeture de l’Iran, les risques en Afghanistan, il le fera en plusieurs fois, mais il ira jusqu’en Chine. Événement considérable du livre : il remplacera en cours de route son sac à dos par un bâti de poussette équipée de roues de vélo, qu’il tire à la main. C’est ce qu’il raconte. Douze mille kilomètres à pied, d’Istanbul à Xian, et pas de GPS ni de téléphone satellite : de bonnes chaussures, préparées et assouplies avant le voyage.


Extrait
"En fin d’après-midi, je suis au village de Hadjihamza qui était une étape importante sur la route de la Soie. La structure du village est inhabituelle et intéressante. Il n’y avait pas, comme ailleurs, un caravansérail dans le village ou ses environs. C’est tout le village qui était le caravansérail. Il est encore entouré de murs de terre et de pierre mélangées. C’est une petite forteresse carrée de cent mètres de côté environ. Les maisons construites à l’intérieur s’appuient sur le mur d’enceinte. Chacune a une sorte de balcon qui déborde encorbellement et forme ainsi une tour d’observation et de défense. La porte du village a disparu. Je trouve à l’intérieur une écurie, immense, à moitié écroulée, large d’environ vingt mètres. La partie qui tient encore debout, une large voûte de briques dont la finesse surprend, est longue d’une bonne trentaine de mètres.
J’entame une discussion avec quelques fidèles qui sortent de la mosquée en compagnie de l’imam. Ma présence provoque quelques tracas : qui va pouvoir m’accueillir ? J’ai de nouveau l’impression d’être une patate chaude. L’imam soudain aperçoit un personnage qu’il appelle. Et un petit homme vient s’asseoir près de moi sur le banc où j’ai pris place. Behtchet reste un moment silencieux puis se tourne vers moi et, d’une voix fluette et tremblotante, me demande :
Do you speak english ?"
voir aussi :
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article1412

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