La rumeur bruisse : Abdelaziz Bouteflika pourrait être présent lors du dernier meeting de sa campagne, prévu à Alger dimanche 13 avril. « Le peuple algérien va le voir et l' entendre ; je ne sais pas sous quelle forme mais il va s' exprimer », a assuré l'un de ses porte-parole, Amara Benyounès, ministre du développement industriel.
Etrange campagne que celle qui se déroule en Algérie pour l'élection présidentielle du 17 avril, marquée par l'absence physique du principal acteur, le président, Abdelaziz Bouteflika, 77 ans, élu depuis 1999 et candidat à un quatrième mandat. A huit jours du scrutin, le climat, cependant, se tend. La contestation, vive sur les réseaux sociaux, se manifeste désormais, aussi, sur le terrain.
Composée de sept personnalités, trois anciens premiers ministres, deux ministres, le président du Conseil de la nation (équivalent du Sénat) et le président du principal parti politique, le Front de libération nationale, l'équipe représentant le candidat Bouteflika se déploie sans relâche sur tout le territoire, jusqu'en France et en Tunisie où résident d'importantes communautés algériennes. Mais les réunions publiques de ces porte-parole sont de plus en plus l'objet d'incidents.
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