Ni réunion des grands donateurs de l'UMP, ni brunch des cadres du mouvement, mais juste quelques amis qui s'étaient donné rendez-vous. Révélations.
Ni réunion des grands donateurs de l'UMP, ni brunch des cadres du mouvement, il ne s'agissait que de quelques amis qui s'étaient donné rendez-vous.
Révélations.
"Il faisait froid, il y avait du vent. Nous avions convenu de nous donner rendez-vous au Crillon pour attendre au chaud le début du meeting. Parmi mes amis présents, il y avait quelques adhérents de l'UMP, mais surtout des sympathisants de Nicolas Sarkozy." Steeve Giraud n'en revient pas. Ce Français installé à Londres depuis 5 ans et travaillant dans l'immobilier s'était proposé de réunir quelques proches avant de se rendre au meeting de la Concorde.
Des hommes et des femmes venus de tous les horizons : Éric Garnet, un producteur de séries télé, une ancienne responsable des relations publiques de l'Unesco, Homayra Sellier, présidente et fondatrice de l'organisation humanitaire Innocence en danger, accompagnée d'une bénévole et de quatre jeunes suivis par cette association, mais aussi un cadre de Publicis, ou encore Denis Safran, professeur à la faculté de médecine Paris-Descartes et médecin à l'hôpital européen Georges Pompidou ! On est loin d'une réunion de millionnaires qui se seraient gobergés aux frais de la princesse sous les dorures du salon Marie-Antoinette du palace...
Thés, cafés, jus d'orange
"Aucun siège n'avait été installé place de la Concorde. Ce qui avait découragé beaucoup de personnes âgées. C'est pour cela que nous avons attendu le dernier moment pour venir prendre place devant le podium. En attendant, nous avons pris un café et un jus d'orange dans l'hôtel le plus proche, le Crillon. Un crime sans doute", témoigne un autre participant."C'est d'ailleurs moi qui ai payé, conclut Steeve Giraud, avec ma carte bleue. 1 277 euros en tout pour une petite centaine de thés, cafés et jus d'orange. Et en plus, je ne suis pas membre de l'UMP ! Fallait-il alors polémiquer sur un quinquennat qui commence au Fouquets et se termine au Crillon ? À moins de se souvenir que c'est dans les douves du château de Vincennes - où François Hollande tenait meeting en même temps que Nicolas Sarkozy - que Bonaparte fit assassiner le duc d'Enghien, son détracteur le plus féroce, six mois avant de se faire couronner empereur...
Le Point.fr
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