La réponse n'aura pas tardé. Deux jours après l'annonce, par l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, de la sortie d'un numéro baptisé "Charia Hebdo", avec «Mahomet rédacteur en chef», le siège du magazine a été détruit par un incendie. Situés dans le 20 ème arrondissement de Paris,
les locaux ont à première vue été attaqués dans la nuit de mardi à
mercredi au cocktail molotov. Aucune victime n'est à déplorer mais «tout
ce qui nous sert à faire le journal a cramé», selon Stéphane
Charbonnier, alias Charb, dessinateur et directeur de la publication de Charlie Hebdo. Le site internet du journal
a par ailleurs été piraté, affichant en lieu et place de sa page
d'accueil une image de la grande mosquée de La Mecque, accompagnée de la
phrase «No god but Allah» («Pas d'autre Dieu qu'Allah»). Avant cela, un
message en anglais et en turc, intitulé «Pour l'Islam», dénonçait
l'utilisation de l'image du prophète, que la religion musulmane
proscrit.
Pour Charb, le sens de ces attaques ne fait pas de doute : c'est une représaille à la parution annoncée lundi de «Charia hebdo». Le journal satirique avait imaginé ce numéro en réaction à la victoire, en Tunisie, du parti islamiste Ennahda la semaine dernière, ainsi qu'à la proclamation de la loi islamique en Libye. «On avait reçu des menaces (...) mais personne n'a vu ce journal. Les gens ont réagi violemment sur un journal dont ils ignorent totalement le contenu, c'est cela qui est le plus aberrant et le plus débile», a expliqué Charb après l'incendie. Le «Charia hebdo» sera malgré tout dans les kiosques ce mercredi, a-t-il précisé. Ce n'est «pas un journal contre les musulmans (mais) un journal pour dire que l'on peut rire de tout. C'est la meilleure preuve de la liberté et de la démocratie», a précisé le médecin urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur de l'hebdomadaire.
Pour Charb, le sens de ces attaques ne fait pas de doute : c'est une représaille à la parution annoncée lundi de «Charia hebdo». Le journal satirique avait imaginé ce numéro en réaction à la victoire, en Tunisie, du parti islamiste Ennahda la semaine dernière, ainsi qu'à la proclamation de la loi islamique en Libye. «On avait reçu des menaces (...) mais personne n'a vu ce journal. Les gens ont réagi violemment sur un journal dont ils ignorent totalement le contenu, c'est cela qui est le plus aberrant et le plus débile», a expliqué Charb après l'incendie. Le «Charia hebdo» sera malgré tout dans les kiosques ce mercredi, a-t-il précisé. Ce n'est «pas un journal contre les musulmans (mais) un journal pour dire que l'on peut rire de tout. C'est la meilleure preuve de la liberté et de la démocratie», a précisé le médecin urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur de l'hebdomadaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire