Pour vous immerger intégralement dans le pays, vous devez vous initier à la musique cubaine.
Cette dernière, une mélodie ethnique et culturelle mêlée, est très variée, très rythmée et envoûtante et elle fait partie intégrante des musiques latines.
A Cuba, on danse sur tous les rythmes à condition que tout le corps soit sollicité. La salsa par exemple est une musique populaire d’origine latino-américaine et plus précisément cubaine.
Comme son nom l’indique, salsa est un mot qui signifie sauce, c’est donc une litanie mélangée de jazz cubain, de rumba afro-cubaine, de danses populaires cubaines et de mélodie portoricaine.
La chanteuse cubaine de jazz, Célia Cruz est l’un des grands noms qui ont participé au lancement de la salsa. Dans la liste des rythmes cubains, nous voyons également le cha-cha-cha.
Cette musique fut inventée en 1954 par le cubain Enrique Jorrin, un violoniste faisant partie de la charanga Orquesta America.
Elle est le produit d’une synchronisation et d’une mélodie, du temps et du contretemps, donnant à la fin ce rythme ensorcelant qui nous fait souvent décoller de notre chaise, du moins si on sait la danser.
Et nous voyons à la fin, le fameux merengue, une musique traditionnelle de la république dominicaine très pratiquée dans les soirées cubaines.
Caractérisé par un mélange de rythme africain, créole et cubain également, on ne connaît pas exactement l’origine de cette musique.
Néanmoins, on trouve les traces de salsa dans la mélodie mais la musique est plus accessible aux danseurs. Aussi, si vous allez dans une boîte de nuit à Cuba, soyez sûr que vous danserez sur ces musiques envoutantes !
La musique cubaine est née au point de rencontre entre la vieille Europe, l'Afrique des esclaves et le Nouveau Monde.
La multitude des genres musicaux qui la composent (cucaracha, habanera, mambo, comparsa, etc.) fait partie de la vie quotidienne des Cubains.
Au début du XVIe siècle, dans le sillage des conquistadores, les musiciens européens utilisèrent les instruments primitifs laissés par les Indiens dont les calebasses remplies de graines et émanchées de courts bâtons, les maracas, et le güiro, coque striée et évidée que l'on frotte avec une baguette.
L'arrivée massive des esclaves africains venus travaillés dans les plantations de canne à sucre pour faire la zafra, la récolte, au XVIe siècle va bouleverser la musique.
La musique cubaine va naître de la rencontre progressive entre les traditions des esclaves déportés d'Afrique et celles des populations blanches venues d'Europe.
Airs français et italiens, romances espagnoles, quadrilles, tangos, flamencos revisités par la musique africaine, amérindienne (percussions et polyphonies)...
la musicalité proprement cubaine n'apparaît qu'au début du XXe siècle avec la contradanza cubana et son dérivé le danzon, des danses à figures issues, des danses de salon françaises et de la contredanse.
C'est dans cet environnement que se développe le son (prononcé " sonne "), la première création musicale cubaine.
La première révolution cubaine qui a éclatée était musicale. L'instauration d'un régime révolutionnaire bouleverse tout le pays et bien des carrières d'artistes mais la musique ne s'arrête pas et continue La contredanza cubana, danse de salon est enrichie d'un chant et de percussions qui jouent selon leur propre rythme.
S'il existe deux chansons auxquelles on ne peut échapper lorsque l'on va à Cuba, c'est bien " El commandante Che Guevara " et " Guantanamera ".
Les rythmes de la musique cubaine tournent comme des V8 des prestigieuses américaines qui sillonnent encore l'île.
Les styles musicaux s'interpénètrent : guaracha-son, bolero-son, guaguanco-son et toutes les audaces sont permises : bolero-blues de Compay Segundo, son-afro pour les Afro Cuban All Stars, le cha-flamenco, samba-cha, swing-cha de l'Orquesta Aragon.
La musique cubaine est l'une des plus exportée à travers le monde. Depuis quelques années, elle est redevenue à la mode grâce à Compay Segundo, Ibrahim Ferrer...
Depuis plus d'un siècle, Cuba exporte des rythmes, des talents et des tubes sur toute la planète. Afrique, c'est avec l'Europe (Espagne, France...) le berceau de la musique cubaine.
Cuba fût pendant trois siècles le centre où allaient et venaient, chants, danses entre l'île et l'Andalousie, l'Afrique et l'Amérique, les Caraïbes et la France.
L'Afrique et plus particulièrement le Nigeria constitue le berceau des Yoruba et de la santeria.
Aira Kere, entouré de clochettes est le tambour dédié à Shongo, divinité de la santeria, analogue yoruba de Zeus.
Ce tambour peut être recouvert d'un bante, tissu coloré selon les couleurs propres à chaque dieu. Chaque saint à son rythme et ses chants. Shongo est rouge
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