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mercredi 23 février 2011
127 heures de Danny Boyle
Danny Boyle réussit une prouesse: 1h34 de film, dont plus d’une heure avec un seul personnage qui ne peut pas bouger, très peu de dialogue, et une unité de lieu franchement audacieuse: une crevasse. Ajoutez à cela que le spectateur connaît la fin de cette histoire réelle: le héros s’en sort. Mais on ne s’ennuie pas une seconde. Cette attente solitaire et angoissante est interrompue par de menus détails qui rendent le film trépidant. Dans quelle position va-t-il dormir, que va-t-il boire une fois sa gourde vide? Les soliloques auxquels s’adonne Aron, avec son petit caméscope, trompent l’angoisse et la morosité. Surtout, le spectateur attend LA scène fatidique: celle où le héros va s’amputer de son bras pour se sortir de là. (Ne pas trop manger avant d’entrer dans la salle de ciné)
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