Lorsque la douleur devient insupportable, lorsque le feu brûle mes veines, ma plume vagabonde sur ton corps de mulata…
Ton parfum de canne a sucre me transporte au cœur de cette île tropicale côtoyant les manguiers, les mameyes et les chirimoyas.
Tes hanches se balancent, tes seins se meuvent en des vagues de plaisir dans cette rue noyée par la chaleur de l’averse électrique…
Je te suis du regard pour ne rien perdre de toi ma fleur de flamboyant, mon baiser de papaye. Tu es belle comme ce rivage du Malecon, tu es désir, tu es passion…
Tu ravives mon cœur, mes artères bardées de fer, tu es mon sang, tu es ma vie. En toi ce sont les filles des îles qui chantent la salsa et dansent langoureusement au son des Kongos…
Les heures s’écoulent lentement sous les caresses de ta peau couleur chocolat, effaçant la misère des édifices en un soleil de renouveau…
Les bruits de la rue renaissent après l’orage, les enfants s’approprient l’espace et les marchands ambulants couvrent ton rire qui disparaît au coin de la calle.
Vision enchanteresse, moment d’éternité, je reste seul assoiffe de te revoir mon mango d’amour, ma fraîcheur exotique…
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