C’est un coin de verdure dérobé au désert, où le sable à la terre se mêle pour faire naître des merveilles, profusion de verts et de fleurs aux couleurs diverses jurant contre l’unicité. De grands arbres protègent les massifs contre la fureur du soleil. De nombreux lauriers font la pige aux bougainvilliers calmant les douleurs de cactus agressifs. L’aridité du sol s’y abreuve du bonheur de l’eau épandue prolixe et nourrissante, fontaines imaginaires dans des tranchées bienfaitrices.
A la tombée du jour les jasmins y exhalent leurs parfums mystérieux lorsque les géraniums dans des pots nichés au creux des arbres s’endorment pour la nuit. Timide éden à l’abri des murs blancs, loin du bruit et de l’agitation de la ville, béni par le chant des muezzins appelant à la prière, mon credo langoureux en terre d’islam.
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