Construite sur un site habité depuis le paléolithique, la cité fortifiée de Bakou incarne une remarquable continuité culturelle : elle présente des traces de présence zoroastrienne, sassanide, arabe, perse, chirvani, ottomane et russe. La ville interne (Icheri Sheher) a conservé une grande partie de ses remparts du XIIe siècle. La tour de la Vierge (Giz Galasy) a été édifiée à partir des VIe -VIIe siècles, puis au XIIe siècle. Le palais des chahs de Chirvan, du XVe siècle, est un autre chef-d'œuvre de l'architecture azerbaïdjanaise.
La ville interne fortifiée est l'une des rares villes médiévales conservées en Azerbaïdjan. Elle garde les traits caractéristiques d'une ville médiévale, avec son labyrinthe de rues étroites, ses édifices massés les uns contre les autres et ses petites cours. Les murs de la vieille ville, qui sont encore conservés aujourd'hui à l'ouest et au nord, ont été construits par le chah Menutsshochr au XIIe siècle, et restaurés au XIXe siècle. Les rues étroites sont bordées de maisons remontant, pour les plus anciennes d'entre elles, au XVIIIe siècle, mais on y trouve aussi des monuments plus anciens, concentrés pour la plupart dans la partie inférieure de la ville, près de la mer.
Au sud-est d'Icheri Sheher, la tour de la Vierge est un monument unique de l'architecture azerbaïdjanaise, construit en deux phases. Cette étonnante construction cylindrique comporte huit étages, dont chacun est couvert par une voûte basse dotée d'une ouverture centrale. Les trois étages inférieurs remonteraient au VIIe voire au VIe siècle, et auraient été un observatoire astronomique, ou un temple du feu. Cette dernière hypothèse se fonde sur la présence d'un conduit visible au revers des niches des deuxième et troisième étages : cet aménagement paraît en effet avoir été destiné à canaliser le gaz naturel pour alimenter une flamme pérenne. La partie principale de la tour est de plan circulaire, mais elle présente une extension longue et massive vers l'est, en direction de la position du soleil aux équinoxes. Les différents niveaux sont reliés entre eux par des escaliers construits dans l'épaisseur des murs, éclairés par des meurtrières.
Le palais des chahs de Chirvan a été construit au XVe siècle, lorsque la capitale de Shamaha fut définitivement abandonnée au profit de Bakou. Sa construction progressa au cours des règnes du chah Khalilulla Ier et de son fils Farouk, jusqu'à la mort de ce dernier au combat, en 1501. Le palais a été sérieusement endommagé par un bombardement naval russe au cours du XVIIIe siècle, qui abattit une grande partie de son élévation.
La ville interne fortifiée est l'une des rares villes médiévales conservées en Azerbaïdjan. Elle garde les traits caractéristiques d'une ville médiévale, avec son labyrinthe de rues étroites, ses édifices massés les uns contre les autres et ses petites cours. Les murs de la vieille ville, qui sont encore conservés aujourd'hui à l'ouest et au nord, ont été construits par le chah Menutsshochr au XIIe siècle, et restaurés au XIXe siècle. Les rues étroites sont bordées de maisons remontant, pour les plus anciennes d'entre elles, au XVIIIe siècle, mais on y trouve aussi des monuments plus anciens, concentrés pour la plupart dans la partie inférieure de la ville, près de la mer.
Au sud-est d'Icheri Sheher, la tour de la Vierge est un monument unique de l'architecture azerbaïdjanaise, construit en deux phases. Cette étonnante construction cylindrique comporte huit étages, dont chacun est couvert par une voûte basse dotée d'une ouverture centrale. Les trois étages inférieurs remonteraient au VIIe voire au VIe siècle, et auraient été un observatoire astronomique, ou un temple du feu. Cette dernière hypothèse se fonde sur la présence d'un conduit visible au revers des niches des deuxième et troisième étages : cet aménagement paraît en effet avoir été destiné à canaliser le gaz naturel pour alimenter une flamme pérenne. La partie principale de la tour est de plan circulaire, mais elle présente une extension longue et massive vers l'est, en direction de la position du soleil aux équinoxes. Les différents niveaux sont reliés entre eux par des escaliers construits dans l'épaisseur des murs, éclairés par des meurtrières.
Le palais des chahs de Chirvan a été construit au XVe siècle, lorsque la capitale de Shamaha fut définitivement abandonnée au profit de Bakou. Sa construction progressa au cours des règnes du chah Khalilulla Ier et de son fils Farouk, jusqu'à la mort de ce dernier au combat, en 1501. Le palais a été sérieusement endommagé par un bombardement naval russe au cours du XVIIIe siècle, qui abattit une grande partie de son élévation.
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