Après avoir constaté une hausse très importante des prix dans la réparation automobile, l'Autorité de la concurrence a décidé de mener l'enquête sur cette question qui touche directement le portefeuille du consommateur. En dix ans, le prix des voitures neuves a augmenté d'environ 8 % en France. Mais le prix des réparations et de l'entretien a grimpé de 35 %, soit deux fois et demie l'inflation, et celui des pièces détachées a bondi de 30 %, a énuméré, lundi 4 juillet, Bruno Lasserre, président de l'Autorité de la concurrence, lors de la présentation de son rapport annuel.
Des hausses d'autant plus sensibles que les Français consacrent 10 % de leur budget à l'automobile et qu'elles sont répercutées sur les primes d'assurance. C'est pourquoi l'Autorité, qui a succédé en mars 2009 au Conseil de la concurrence, a décidé d'utiliser son pouvoir d'autosaisine. Une partie de la hausse peut s'expliquer par l'augmentation des coûts des matières premières et de la main-d'œuvre, ainsi que par l'utilisation généralisée des composants électroniques. Mais "une insuffisance de concurrence pourrait aussi expliquer cette envolée", estime l'Autorité.
La plupart des automobilistes continuent de fréquenter un garagiste membre d'un réseau agréé par le constructeur, alors même que, depuis 2002, ils peuvent bénéficier de la garantie constructeur également chez des indépendants, relève l'Autorité, qui se dit attachée à une concurrence entre les deux circuits. Avec des véhicules qui contiennent de plus en plus d'informatique et d'électronique, il faut un logiciel pour détecter les origines des pannes, mais les garagistes indépendants n'y ont pas toujours accès, "ou alors dans des conditions restrictives", a relevé M. Lasserre.
Des hausses d'autant plus sensibles que les Français consacrent 10 % de leur budget à l'automobile et qu'elles sont répercutées sur les primes d'assurance. C'est pourquoi l'Autorité, qui a succédé en mars 2009 au Conseil de la concurrence, a décidé d'utiliser son pouvoir d'autosaisine. Une partie de la hausse peut s'expliquer par l'augmentation des coûts des matières premières et de la main-d'œuvre, ainsi que par l'utilisation généralisée des composants électroniques. Mais "une insuffisance de concurrence pourrait aussi expliquer cette envolée", estime l'Autorité.
La plupart des automobilistes continuent de fréquenter un garagiste membre d'un réseau agréé par le constructeur, alors même que, depuis 2002, ils peuvent bénéficier de la garantie constructeur également chez des indépendants, relève l'Autorité, qui se dit attachée à une concurrence entre les deux circuits. Avec des véhicules qui contiennent de plus en plus d'informatique et d'électronique, il faut un logiciel pour détecter les origines des pannes, mais les garagistes indépendants n'y ont pas toujours accès, "ou alors dans des conditions restrictives", a relevé M. Lasserre.
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