Au XIII° Siècle la Fête-Dieu ou fête du Saint-Sacrement fut instituée dans l’Eglise Catholique, c’est en quelque sorte une dévotion envers l’Eucharistie.
Pour la célébrer dans l’arrière pays Niçois on dressait des autels, on décorait les rues et les maisons. L’hostie consacrée placée dans un ostensoir était l’objet d’une procession. La procession « aux limaces » désigne cette célébration.
Au début du XX° Siècle, dans certains petits villages de l’arrière pays aux noms chantants tels : Bouyon, Sigale, Gorbio ou Roquestéron on pris l’habitude d’illuminer les rues avec des coquilles d’escargots. En vieux niçois le mot « limaça » signifie escargot, des coquilles d’escargots sont disposées le long des ruelles, sur le rebord des fenêtres, dans les anfractuosités rocheuses, sur des petits tas de sable ou de terre glaise, distants d’une trentaine de centimètres. Pourvues d’une mèche et remplies d’huile d’olive elles sont allumées à la tombée de la nuit lorsque la procession sort de l’église au son des cloches pour serpenter dans le village.
Ce sont souvent des petits villages à flanc de montagnes, les lumières dessinent alors un ruban sinueux au gré de ces lumignons, le sol est jonché de pétales de fleurs, et l’on dresse des petits autels.
A Sigale, les familiers reviennent des villes côtières pour retrouver leur famille à cette occasion. A l’origine cette procession du bSaint-Sacrement était vouée à la Vierge pour lui rendre grâce de la récolte d’olives, d’où l’emploi d’huile d’olive pour alimenter les lumignons. A Sigale on se refuse d’employer des lampes électriques à cette occasion.
Le village a souffert de la perte de ses paysans et récoltants agricoles, les récoltes d’olives font partie du passé, aussi cette procession est elle devenue un rituel agraire.
A Gorbio, l’existence de confréries de pénitents (pénitents blancs de Gorbio, Pénitents Rouges de Nice, Pénitents blancs et noirs de Monaco ou de Saint Etienne de Tinée) avec leurs « cappa » colorées, leurs bâtons de procession, et leurs bannières rehaussent la cérémonie.
Pour la célébrer dans l’arrière pays Niçois on dressait des autels, on décorait les rues et les maisons. L’hostie consacrée placée dans un ostensoir était l’objet d’une procession. La procession « aux limaces » désigne cette célébration.
Au début du XX° Siècle, dans certains petits villages de l’arrière pays aux noms chantants tels : Bouyon, Sigale, Gorbio ou Roquestéron on pris l’habitude d’illuminer les rues avec des coquilles d’escargots. En vieux niçois le mot « limaça » signifie escargot, des coquilles d’escargots sont disposées le long des ruelles, sur le rebord des fenêtres, dans les anfractuosités rocheuses, sur des petits tas de sable ou de terre glaise, distants d’une trentaine de centimètres. Pourvues d’une mèche et remplies d’huile d’olive elles sont allumées à la tombée de la nuit lorsque la procession sort de l’église au son des cloches pour serpenter dans le village.
Ce sont souvent des petits villages à flanc de montagnes, les lumières dessinent alors un ruban sinueux au gré de ces lumignons, le sol est jonché de pétales de fleurs, et l’on dresse des petits autels.
A Sigale, les familiers reviennent des villes côtières pour retrouver leur famille à cette occasion. A l’origine cette procession du bSaint-Sacrement était vouée à la Vierge pour lui rendre grâce de la récolte d’olives, d’où l’emploi d’huile d’olive pour alimenter les lumignons. A Sigale on se refuse d’employer des lampes électriques à cette occasion.
Le village a souffert de la perte de ses paysans et récoltants agricoles, les récoltes d’olives font partie du passé, aussi cette procession est elle devenue un rituel agraire.
A Gorbio, l’existence de confréries de pénitents (pénitents blancs de Gorbio, Pénitents Rouges de Nice, Pénitents blancs et noirs de Monaco ou de Saint Etienne de Tinée) avec leurs « cappa » colorées, leurs bâtons de procession, et leurs bannières rehaussent la cérémonie.
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