La masse d'air contaminée venant de la centrale de Fukushima est probablement arrivée le 24 mars dans l'Hexagone.
Les premières traces du panache émis par la centrale japonaise de Fukushima ont été relevées en France, mais le niveau de radioactivité mesuré est sans danger pour l'environnement et la santé. C'est ce qu'a souligné, samedi, l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). "Des traces d'iode 131 (0,012 mBq/m3 en moyenne sur la période de prélèvement) ont été mesurées dans l'air prélevé entre le 21 au 24 mars par la station de l'IRSN installée au sommet du Puy de Dôme", indique le communiqué. L'institut estime que l'arrivée de la "masse d'air faiblement contaminée" a "probablement" eu lieu au cours de la journée du 24 mars. Ce résultat correspond à "un niveau de trace dans l'atmosphère" ne présentant "aucun danger environnemental ou sanitaire", ajoute l'IRSN (consultez notre dossier spécial :"Japon, la grande peur").Les autres radionucléides présents dans les rejets de l'accident de Fukushima, notamment le césium 137, n'ont pas été détectés dans le prélèvement d'air du Puy de Dôme, "car leur concentration dans l'air reste encore inférieure aux limites de détection". Tous les résultats de mesure des prélèvements d'air sur les autres stations de l'IRSN sont "inférieurs aux limites de détection", précise l'institut.
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