Il y a tant de choses intéressantes à faire dans la vie, ce qui fait que les procrastinateurs s’adonnent à leur vice : « cette tendance pathologique à différer, à remettre l’action au lendemain », selon le Larousse. Ainsi la vie s’écoulera à retardement, du moins jusqu’à vendredi prochain, journée internationale de la procrastination, qui sera fêtée ou pas…
J’ai eu personnellement énormément de mal à écrire cet hommage, à ne pas le remettre à demain (à Djerba on dit : rodoua) à commémorer ceux qui attendent le bon moment ou la dernière minute.
De mon côté j’ai un projet sans cesse repoussé, celui d’écrire un recueil de poésies, toi mon ami procrastinateur tu ne me jetteras pas la première pierre, tu sais ce qu’il en coûte, combien il est agréable de regarder les fleurs pousser, d’écouter le chant d’un canari, de lire un bon roman à l’ombre d’un tilleul ou de prendre un café à une terrasse, alors que les ennuis du monde frappent à la porte.
Au diable les juges, les moralisateurs, les mortificateurs, les culpabilisateurs, ceux qui condamnent le plaisir et l’oisiveté. Soyons lièvres mon frère, et chassons loin de nous la tortue carapacissonée dans ses convictions. Dans ce monde où tout est chronométré arpentons librement les chemins de traverse.
Hymne à toi. Amitiés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire