Cette famille qui héberge en Dordogne un renardeau apprivoisé a refusé mercredi la proposition de conciliation du tribunal de Bergerac et s'expose désormais à des poursuites en correctionnelle.
" La France est un pays fermé, même pas capable d'accueillir un renard. Ce n'est pas une décision juste". Didier Delanes est un homme en colère. Sa famille héberge chez elle, en Dordogne, un renardeau apprivoisé, baptisé Zouzou. Apprivoisé ou pas, le renard reste un animal sauvage et la loi ne permet pas d'en avoir un chez soi. Alors mercredi, la famille était convoquée au tribunal de Bergerac pour une réunion de conciliation.Le parquet avait opté pour la composition pénale, une alternative aux poursuites pénales, et proposé une amende de 200 euros assortie de la confiscation du renardeau et la possibilité pour le couple de le récupérer moyennant l'obtention d'un agrément. Cette proposition a été catégoriquement refusée par le père de famille. "Je ne rendrai jamais mon renard et s'ils le veulent qu'ils viennent le chercher", a indiqué Didier Delanes au sortir du tribunal, entouré d'une vingtaine de proches et membres de la famille,
1 commentaire:
On pourrait presque se dire que les tribunaux manque de boulot... >:
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