J’ai posé mon barda auprès d’un olivier
J’ai sorti mes crayons, mon papier
Et j’ai dessiné…
J’ai dessiné une barrière, une frontière
Et je les ai enjambées
Au diable les contraintes
Je cours vers l’éphémère
Je laisse derrière moi les tabous
Les amers, les interdits, les culs pincés.
Je ne me retournerai plus
Je ne compterai plus les vers
Douze pieds dans un vers, neuf, huit.. ?
Je m’en fous mets en dix.. !
Si ca te chantes ou t’enchantes
Et corriges moi si ca te dis
Moi je suis loin, tres loin, au-delà des mers
Au-delà des mots, au-delà des vers
Dans un lieu où jamais tu n’iras
Car tu as oublié le goût des autres
Les regards sans interet, le rire frais, le don
Tout ce qui autrefois avait un nom
Je me sauve, je m’enfuis et si j’avais des ailes…
Je ne te hais point, je t’ignore,
Je ne sais qui tu hais,
Je ne suis plus qu’un point, là bas
A l’horizon, là bas après les nuages…
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