Trou noir
Horizon bouché, cri de désespoir dans l'éther universel...
Le lit refuge, confident muet des errances nocturnes mangeait la chambre avec son fatras d'habits épars. La pièce sentait la maladie, l'encens et le beurre rance.
Au sol, des journaux anciens s'empilaient, labyrinthes éphémères des joies et des peines.
Le seul mouvement perceptible dans cet espace était la lente lacération des draps pratiqué par les ongles de la brune.
Mouvement méticuleux et régulier rythmé par les sanglots qui hachuraient le silence angoissant.
Ongles de femmes, teintés de bleus comme cette âme qui s'épandait sans retenue.
Doigts tordus, muscles longs et fins des bras qui se nouaient et dénouaient dans des vagues de douleurs.
Visage torturé, ravagé par les pleurs, fontaines de rimmel, yeux gonflés par la souffrance et le manque de sommeil.
Cheveux dénoués, méduses attentives au sel du désespoir, dévoreurs de songes, espaces infinis.
Contractions cachées de la nuque recherchant les caprices de son maître défaillant.
Corps sans sève, souche asséchée, ventre inutile, cuisses, fesses, sexe désertés...Absence...
Ta douleur est un cri universel repris maintes et maintes fois par delà les océans, femme vieillissante le temps est ton vainqueur...
Horizon bouché, cri de désespoir dans l'éther universel...
Le lit refuge, confident muet des errances nocturnes mangeait la chambre avec son fatras d'habits épars. La pièce sentait la maladie, l'encens et le beurre rance.
Au sol, des journaux anciens s'empilaient, labyrinthes éphémères des joies et des peines.
Le seul mouvement perceptible dans cet espace était la lente lacération des draps pratiqué par les ongles de la brune.
Mouvement méticuleux et régulier rythmé par les sanglots qui hachuraient le silence angoissant.
Ongles de femmes, teintés de bleus comme cette âme qui s'épandait sans retenue.
Doigts tordus, muscles longs et fins des bras qui se nouaient et dénouaient dans des vagues de douleurs.
Visage torturé, ravagé par les pleurs, fontaines de rimmel, yeux gonflés par la souffrance et le manque de sommeil.
Cheveux dénoués, méduses attentives au sel du désespoir, dévoreurs de songes, espaces infinis.
Contractions cachées de la nuque recherchant les caprices de son maître défaillant.
Corps sans sève, souche asséchée, ventre inutile, cuisses, fesses, sexe désertés...Absence...
Ta douleur est un cri universel repris maintes et maintes fois par delà les océans, femme vieillissante le temps est ton vainqueur...
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