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dimanche 23 octobre 2011

L'âme du loup...







Il m’a fallu des années pour arriver à comprendre qui je suis.  Vous me direz : il est temps. Peut être ne suis-je pas aussi intelligent que certains se prétendent l’être sans jamais s’être mis à l’épreuve.
De mon côté j’ai vécu en ayant comme lignes de conduite quelques valeurs telles : respect, générosité, bonté et fidélité à ma parole. En fait, en analysant mon parcours c’est ce qu’il en ressort des décisions que j’ai prises dans ma vie, tant professionnelle, que familiale ou sociale.
En contrepartie il est des choses que je ne tolère pas : le mensonge, la haine, le dédain, la volonté d’avilir les autres.

Et en y réfléchissant, en dehors du fait que la maladie m’ait contraint à renoncer à vivre à l’étranger, il est un enseignement  que je retiens de cette impossibilité à demeurer loin de France, c’est l’erreur de choix des pays où j’ai voulu vivre. J’ai en effet compris que quel que soit mon désir d’y vivre, l’attrait des lieux, ce désir était contrecarré par le spectacle de la souffrance des personnes que j’y côtoyais, leurs misères, leurs difficultés à vivre décemment, le chagrin qu’ils avaient de n’être pas libres de voyager en dehors de leur territoire, ont miné la volonté de m’y installer définitivement tant à Cuba qu’en Tunisie.
Ceci s’est passé sans que je n’en sois vraiment conscient, de façon insidieuse, la vision de ces mal êtres s’est associée aux dégâts de ma maladie. Comment peut-on vivre « normalement » dans un pays en ignorant la souffrance de son voisin.. ? J’ai vu des expatriés profiter du pays et de ses habitants en les dédaignant, je suis né en terre d’Afrique, mais ces gens sont pires que les colons, car leurs méthodes sont plus fourbes et en plus, nombreux donnaient des leçons et se disaient socialistes. J’ai vécu hors de France cinq années, comme dans les années de mon enfance, et cette nouvelle cassure a creusé le fossé entre moi et mon pays. Je l’avoue : je n’aime plus ce pays, je ne m’y reconnais plus. Je déteste sa violence, sa fourberie, sa recherche constante d’un bouc émissaire, son manque de loyauté.
Et le plus terrible est que je suis condamné à y rester.

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