L’orientalisme, terme répandu à partir de 1830, ne
désigne pas un style mais plutôt un climat qui
apparaît au XVIIe siècle et se développe dans la
peinture française aux XVIIIe et XIXe siècles. Il
commence avec la mode des turqueries dont
témoigne le célèbre “mammamouchi” du
Bourgeois Gentilhomme de Molière. Il se poursuit
avec les sultanes et les muftis de convention qu’on
voit tant au théâtre que dans la peinture galante
de l’époque du règne de Louis XV. Mais il connaît
au XIXe siècle une évolution importante : Victor
Hugo note en 1829, dans la préface des Orientales,
que “l’Orient est devenu une préoccupation
Delacroix, parti en 1832, traverse le Maghreb,
séjourne notamment à Meknès, Oran, Alger... où il
dessine de très nombreux croquis et aquarelles -
source inépuisable de documentation pour les
trente années à venir - et élabore quelques-unes
de ses toiles les plus célèbres, comme les Femmes
d’Alger dans leur appartement (1834, musée du
Louvre). La noblesse d’allure des Arabes lui fait
penser qu’ils sortent vivants de l’histoire
ancienne : “Rome n’est plus dans Rome” écrit-il,
“l’Antique n’a rien de plus beau”.
2 commentaires:
J'ai eu la chance de pouvoir aller à l'exposition sur les Orientalistes à la maison de Victor Hugo, il y a un an. L'inspiration orientale qui a marqué l'Occident à cette période a été la source de magnifiques toiles et dessins, j'ai eu plaisir en lisant cet article à retrouver cette inspiration et avoir plus de précisions sur les artistes orientalistes.
Merci Blue et content de t'avoir permisd'obtenir ces precisions
Amitiés
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