Après neuf ans de service, le médiateur de la République a quitté son poste le 31 Mars. Il est remplacé par le Défenseur des droits, fondu dans une entité regroupant aussi la Halde et le Défenseur des enfants. Lui donnera t’on les moyens de faire face aux demandes des français défavorisés alors que 15 millions de personnes voient leurs fins de mois se jouer à 100 Euros près (dixit J.P Delevoye en 2009). Ce même dernier médiateur évoquait il y a un an une société usée psychologiquement par les comportements politiciens.Lorsque l’on voit que les politiques publiques se résument à = moins d’argent, moins d’effectifs (dixit Mr Baroin) et donc moins de temps il ne faut pas s’étonner que le service public dans sa mission d’assistance aux gens soit reduit à la portion congrue jusqu’à ne plus exister.
Cela génère un désinterêt de la polique, les gens reprochant aux gouvernements, sans distinction, de ne pas être écoutés. Il faut reconnaître qu’une nouvelle culture administrative basée sur une pression accrue au niveau de la productivité et des statistiques renvoit l’accueil de l’administré et son « écoute » au dernier des soucis. Pour preuve à l’accueil on nomme souvent les plus jeunes et les moins formés, les messageries téléphoniques remplacent les standardistes et l’usage d’internet pose problème aux plus démunis et aux personnes agées.
Le médiateur avait fini par devenir le dernier recours pour ceux qu’autrefois l’Administration aurait pu renseigner. Jusqu’à aujourd’hui la révolte et la fracture sociale ont pu être évités, qu’en sera-t-il à l’avenir.. ?
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